J’étais aux 8es jeux de la francophonie avec une équipe de mondoblogueuses et mondoblogueurs

Article : J’étais aux 8es jeux de la francophonie avec une équipe de mondoblogueuses et mondoblogueurs
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15 août 2017

J’étais aux 8es jeux de la francophonie avec une équipe de mondoblogueuses et mondoblogueurs

Les 8es jeux de la francophonie se sont déroulés du 21 au 30 juillet dernier. Contacté par l’équipe de mondoblog, j’ai très vite sauté sur l’occasion sachant que cela allait être pour moi une belle expérience. J’ai encore en mémoire cette aventure que j’ai vécue à Antananarivo à Madagascar en novembre passé. J’ai pu revoir des visages que j’ai rencontrés à Tana comme le grand manitou Simon, René Jackson, Issouf qui est venu du Mali, Jean de Paul, Babeth et Sonia. Ce moment m’a aussi donné l’opportunité de faire de nouvelle rencontre, de faire la connaissance de Ziad Maalouf et d’autres mondoblogueurs tels que Jacques, Benjamin, Odilon, etc. À tout ce beau monde s’ajoutent ceux que je connais déjà à savoir Jean Christ, Mathyas et mon très cher ami Ladji.

Ce projet m’a intéressé. Car, on ne finit jamais d’apprendre et je tenais à apprendre de nouvelles choses et tenté de me parfaire. Eh oui, le blogging a ses exigences et il faut en tenir compte. À cela les suggestions des uns et des autres aident à se parfaire. Entre articles jugés bidon parce que ne cadrant pas vraiment avec les caractéristiques du blogging ou qui étaient moins pertinents, il y avait un défi à relever : celui de voir son article paraître dans Abidjan 2017 apprêté à cet effet. Il fallait couvrir les évènements qui se déroulaient un peu partout à Abidjan.

C’est dans ce souci que je me rends au stade champroux à Marcory, une des communes du district d’Abidjan pour couvrir un événement sportif : le match de football opposant la Côte d’Ivoire à la Guinée. L’affiche est très belle et je savais pouvoir à la fin produire un article assez potable et de belles images. Ce mardi 25 juillet quand j’arrive au stade il y avait assez de monde. Je m’y attendais d’ailleurs. Avec ma bâche, j’ai eu tort de penser que je pourrai avoir assez rapidement accès au stade pour suivre le match. À l’entrée du stade, la police semblait avoir du mal à gérer ce beau monde. Il était vrai que personne ne pouvait entrer sans être contrôlé, mais à l’entrée, le rang n’était pas respecté.

Je m’approche et salue une agente de police et lui demande si je peux entrer. Elle me demande de voir un autre agent qui se trouvait à quelques pas de moi. Ce dernier avant même d’avoir eu le temps de satisfaire à ma demande entend leur chef leur intimer l’ordre de chasser tous ceux qui n’étaient pas dans le rang, mais qui se tenaient à l’entrée. Il fallait faire obligatoirement le rang pour pouvoir y entrer. À ce moment, les bâches ont semblé ne pas avoir d’importance. Ce n’était pas comme au parc des sports de Treichville où on pouvait montrer sa bâche et entrer sans avoir à faire le rang. Profitant d’un moment où le chef était préoccupé à régler un problème avec certains de ses hommes, l’agent de police que j’ai vu en dernier me fait entrer. Je pouvais faire un ouf, mais pas pour longtemps. Au poste de contrôle, je me rends compte que mon sac d’ordinateurs que j’avais avec moi et dans lequel il y avait aussi ma tablette a la fermeture d’un de ses compartiments ouverte. Ma tablette que j’avais rangée à cet endroit n’y était plus. Je me suis très vite rendu compte qu’un pique pocket venait tout juste de me le prendre. Étant parvenu à entrer, je me suis trouvé du coup inutile en cet endroit. Mon entrée coïncide avec le deuxième but de la Côte d’Ivoire, mais cela est loin de m’émouvoir. Les agents de police auxquels j’ai fait part de ce qui venait de m’arriver se montrent surpris comme pour me dire il n’y a plus rien à faire.

Ne pouvant plus faire ce pour quoi je m’étais rendu dans ce stade, c’est tout furieux que j’en sois sorti. Moi qui pensais avoir des éléments assez croustillants pour faire un article et même des photos que je pourrais tweeter, j’ai très vite été désappointé. Je reconnais que ce fait m’a mis du plomb dans l’aile. J’ai tant bien que mal continué cette aventure qui a pris fin avec la cérémonie de clôture au village de la francophonie à l’INJS dans la commune de Marcory.

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