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FORMATION SUR LA SANTÉ SEXUELLE ET REPRODUCTIVE, LE PLANNING FAMILIAL

Comme annoncé vers fin janvier, la formation sur la santé sexuelle et reproductive, le planning familial a eu effectivement lieu. L’ONG JADE a tenu à respecter cette promesse faite, vu l’importance du thème. Ainsi, le centre d’alphabétisation féminine de Tengrela (CAFET) a vibré pour la énième fois pour le bonheur des femmes.

En effet, le samedi 9 mars 2024, au lendemain de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, se clôture à Tengrela une importance activité. Celle d’apporter aux femmes du CAFET les informations sur la santé sexuelle de la femme, la santé de la reproduction et le planning familial. À cet effet, l’ONG JADE sollicite Mme COULIBALY Kafiné, sage-femme à la PMI de la ville. Celle-ci a été chargée d’informer les 120 auditrices du projet CAFET sur la santé sexuelle et reproductive (SSR), ainsi que le planning familial.

Il faut préciser que la rencontre de ce 9 mars s’inscrit dans le troisième atelier mensuel du programme du CAFET. La cérémonie du jour dénommée le BAROW des femmes est à sa 2e édition. Elle met un terme à 10 heures de formation sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que le planning familial.

Aussi, il faut souligner que cette formation proprement dite a commencé au centre Chez les Sœurs le jeudi 29 février 2024. Elle s’est poursuivie le 2 mars dans les Centres : bibliothèque Sita Diallo et Chez Mme Sylla. Elle prend fin le mercredi 6 mars 2024 dans les centres Chez Mme YEO et Danzourou. Alors, au total 98 femmes, toutes mères avec en moyenne trois enfants et mariées, ont interagi avec la Sage-Femme COULIBALY Kafiné.

« Les femmes cachent beaucoup de maux. Elles fuient les critiques sociales. Elles acceptent tout au nom de la tradition. Il faut que cela change pour que nous puissions mieux travailler (…)  »

Mme COULIBALY Kafiné, la formatrice

« Les femmes cachent beaucoup de maux. Elles fuient les critiques sociales. Elles acceptent tout au nom de la tradition. Il faut que cela change pour que nous puissions mieux travailler quand elles arrivent souvent à la PMI ou à la maternité. » notifie Mme COULIBALY Kafiné, la formatrice.

Ainsi donc, en conformité avec ses objectifs, par ce troisième atelier mensuel, intégré au programme d’alphabétisation qu’il implémente depuis le 4 novembre 2023, le centre (CAFET) vise à rendre autonome les femmes sur les itinéraires de leurs différentes activités.

Toujours dans sa dynamique et pour clore le cycle de l’atelier sur la thématique et s’inscrire dans l’élan de la célébration des droits des femmes, JADE a invité des représentantes de femmes du projet CAFET pour un échange solennel en présence de M. S. Bamba, 2e Adjointe au Maire de Tengrela et M. T. YEO représentant du chef de circonscription de l’IEPP (Inspection de l’Enseignement Primaire Public) de Tengrela.

« Déjà, de nombreuses femmes savent déjà lire. Le rythme est lent, mais seulement après 5 mois, nous pouvons comprendre que c’est un exploit. Il faut continuer et espérer que ce projet les conduise jusqu’à l’examen du CEPE dans une année. »

M. Djan BI, éducateur du CAFET responsable de la mobilisation.

Aussi, cerise sur le gâteau, la cérémonie a aussi été marquée par la proclamation des résultats de la seconde évaluation. Cette évaluation a, en effet, eu pour but de vérifier la stabilité des habiletés installées. Selon M. DAO, superviseur pédagogique du projet et Conseiller Alphabétisation de l’IEPP : « les femmes ont fait preuve de beaucoup de détermination et d’attention dans le traitement des sujets de cette composition. (…) c’est exceptionnel un tel niveau de fréquentation et d’assiduité. »

« Déjà, de nombreuses femmes savent déjà lire. Le rythme est lent, mais seulement après 5 mois, nous pouvons comprendre que c’est un exploit. Il faut continuer et espérer que ce projet les conduise jusqu’à l’examen du CEPE dans une année. » a souhaité, M. Djan BI, éducateur du CAFET responsable de la mobilisation.

De plus, il faut préciser que l’ONG JADE bénéficie d’une subvention de l’Ambassade des USA. Cette subvention américaine permet d’aider des femmes à être autonomes dans leurs activités. Véritable bouffée d’air frais, cette subvention permettra aux femmes engagées de savoir lire, écrire et compter, mais surtout mieux s’organiser.

Femmes du cafet de Tengrela avec les kits d'apprentissages
Photo de famille des femmes avec leurs kits d’apprentissages, crédit photo : ABC

Le programme placé sous la supervision du Conseiller Alphabétisation de l’IEPP Tengrela, compte 5 moniteurs dont deux femmes qui enseignent 120 auditrices dotées des kits complets d’apprentissages.

L’Association prévoit la fin du projet en mai, mois qui correspondra aux 6 mois nécessaires pour le cycle d’Alphabétisation Niveau 1.


FORMATION DES FEMMES AUX PREMIERS SECOURS COMMUNAUTAIRES PAR L’ONG JADE

Tengrela, ville située dans le nord de la Côte d’Ivoire, des femmes ont été formées aux techniques de premiers secours. Cette formation a eu pour objectif de leur apporter les rudiments des secours communautaires. Cette rencontre est l’œuvre de l’ONG JADE et s’inscrit dans sa logique d’aider les femmes et leur permettre de bénéficier d’un certain nombre de formations pour améliorer leur condition de vie.

Ainsi, du 20 au 23 janvier 2024, La Croix Rouge, Comité local de Tengrela en réponse à l’invitation de l’ONG Jeunesse en action pour le développement a formé les 120 femmes des centres CAFET aux notions de premiers secours communautaires.

Les centres CAFET sont des centres de formation. Ils ont pour unique but le bonheur des femmes et sont l’œuvre de l’ONG JADE (Jeunesse en Action pour le Développement). L’unique but est le bonheur des femmes. Elles ont la chance de mener des activités comme apprendre à lire et écrire.

Cette formation aux secours communautaires tombe à pic si l’on s’en tient aux déclarations des femmes à la formation. En effet, madame Awa Sangaré à cette formation, expose les dangers auxquels elles sont confrontées. Ceci pour dire tout le bien fait que peut leur apporter une telle formation. « Dans les champs et souvent dans les marchés ou même à la maison, nous rencontrons des rats, des serpents, des scorpions. Souvent, un objet peut nous couper ou des épines traversent notre chaire. On souffre, on crie, ça finit par passer. Il y a même des morts ou des déformations. » : nous dit-elle.

Aussi, Abi Koné, vendeuse de fagots a donné un témoignage assez édifiant. Son témoignage démontre la nécessité d’une telle formation. Elle a dit : « La dernière fois, je suis tombée en passant sur le petit pont. Mon bras est sorti de mon épaule (NDLR L’épaule s’est déboitée). J’ai trainé la main jusqu’en ville. C’était chaud. ». Ces propos, traduisant le quotidien des femmes du Nord, bien qu’ils aient fait rire l’assistance, font tout de même savoir les dangers auxquels on peut être exposé si on est ignorant de certaines choses.

Alors, en s’appuyant sur ces témoignages, MM. Ouattara Aimé et Coulibaly Zié, formateurs à la Croix Rouge locale ont entamé une série de formation à l’endroit de ces vaillantes femmes des centres CAFET.

Au nombre des 8 modules enseignés, on peut citer :

la conduite à tenir face à une victime qui s’étouffe,

conduite à tenir face à une victime consciente et qui respire,

la conduite à tenir face à une victime inconsciente et qui ne respire pas,

la conduite à tenir devant un cas d’hémorragies, de blessure, de bandage, de massage cardiaque et de dégagement.

Cette formation taillée sur mesure a reçue l’approbation de tous. Car, elle prend en compte des réalités des activités des auditrices.

À cet effet, selon M. Ouattara formateur « nous avons senti que le besoin était là. Des femmes mêmes pensaient que nous ne servions à couvrir que les rencontres de football et les activités politiques. Nous reviendrons. »

En conformité avec ses objectifs, ce deuxième (2e) atelier mensuel, intégré au programme d’alphabétisation du Centre d’alphabétisation féminin de Tengrela (CAFET), vise à mieux rendre autonomes les femmes sur les itinéraires de leurs différentes activités.

Il convient de souligner que l’ONG JADE bénéficie d’une subvention de l’Ambassade des USA en Côte d’Ivoire. Ce soutient d’une valeur inestimable vise à aider des femmes à être autonomes dans leurs activités. À son issue, les femmes engagées devront savoir lire, écrire et compter, mais surtout mieux s’organiser. Le programme placé sous la supervision du Conseiller Alphabétisation de l’IEPP Tengrela, compte 5 moniteurs dont deux femmes qui enseignent 120 auditrices dotées des kits complets d’apprentissages.

Il faut rappeler que le prochain atelier se tiendra fin février 2024. Ainsi, ce atelier portera sur la santé sexuelle et la santé de la reproduction, ainsi que le planning familial. Des sage-femmes et infirmières du département l’animeront. Vu l’importance de ce thème et le tabou qui entoure encore malheureusement la santé sexuelle et la reproduction, on peut dire que l’ONG JADE a vu juste.


LA VIOLENCE BASÉE SUR LE GENRE : L’ONG JADE instruit les femmes de TENGRELA

La violence basée sur le genre est un véritable fléau qui mine la société. Alors, informer les femmes sur les mécanismes de défense qui existent est plus que nécessaire. L’ONG JADE à travers cet atelier, s’attèle donc à leur apporter les informations nécessaires pour permettre aux femmes d’y faire face.

En effet, les centres d’alphabétisation de la ville de Tengrela, située dans le nord-est de la Côte d’Ivoire à 778 km d’Abidjan, ont connu une ambiance particulière. Le 13 décembre 2023, l’ONG JADE (Jeunesse en Action pour le Développement) a lancé un programme d’alphabétisation pour donner une chance à ces femmes de pouvoir s’instruire. Ce noble projet a été lancé le 4 novembre passé et a pris en compte cent (100) auditrices. Pour mener cette mission, une série d’ateliers a été programmée : il aura quatre (4) au total. Le premier s’est tenu le 13 décembre avec un thème d’actualité : Les droits et violences basées sur le genre (VBG). On peut comprendre que la violence basée sur le genre est un sujet majeur dans cette partie du pays.

  • L’atelier

Ce sont plus de 75 femmes qui ont pris part à cette séance d’information et de sensibilisation. Mme SEKONGO Jemima, professeure de philosophie en service au lycée moderne de TENGRELA et formatrice projet SWEDD a animé ce premier atelier.

Le but que vise cet atelier qui est mensuel, intégré au programme d’alphabétisation féminin (CAFET) de JADE, est d’outiller les femmes de Tengrela sur les mécanismes de défense et d’alerte contre la violence basée sur le genre qui sont des faits dans cette localité. On comprend alors que cet atelier vient à point nommé.

« ce que nous disons ici doit rester entre nous, sinon nos maris, mettront fin, à notre venue dans le centre »

Ainsi pour la formatrice « le sujet reste un tabou. Une traductrice à même dit, que ce que nous disons ici doit rester entre nous, sinon nos maris, mettront fin, à notre venue dans le centre. » Ces quelques mots traduisent à eux seuls la sensibilité de la question de la violence basée sur le genre dans régions du nord e la Côte d’Ivoire.

Femmes suivant la formation sur la violence basée sur le genre, crédit photo ABC
  • Le soutien financier de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique

Ce projet comme tout projet a besoin de financement. Alors, l’Ambassade des USA dans le cadre des subventions Self Help de l’Ambassadeur a accepté de financer ce noble projet. Ce financement reçu par JADE a un programme de six (6) mois de formation en alphabétisation à l’issue duquel les femmes qui s’y sont engagées devront savoir lire, écrire et compter, mais surtout s’organiser en association pour mieux exercer leurs différentes activités.

Initialement prévu pour accueillir 100 femmes, l’engouement a conduit le staff de gestion du projet à réorienter l’action du CAFET qui compte maintenant 120 auditrices. On comprend alors ce projet apparait comme une vraie bouffée d’oxygène pour ces femmes rurales qui en ont grandement besoin. Cette seconde chance qui s’offre à elles n’est pas à négliger, n’est pas à prendre avec légèreté. Savoir lire et écrire représente beaucoup de choses. Pour ces femmes, il sera désormais possible de mieux s’organiser dans leurs différentes activités. Ainsi, on peut comprendre cet engouement.

« nous nous sommes retrouvés débordé et embarrassé par le trop grand nombre de réponses à notre appel à inscription. »

À propos, M. Coulibaly Aly Badra, président de JADE affirme : « nous nous sommes retrouvés débordé et embarrassé par le trop grand nombre de réponses à notre appel à inscription. Avec la coordination du projet, la responsable du projet, le conseiller alphabétisation de l’IEPP et les femmes leaders des communautés engagées, nous avons décidé de venir vers les femmes, qui ont des lieux naturels de rencontre. Prévus pour 2 centres, nous nous retrouvons aujourd’hui avec 5 groupes de femmes et les moniteurs se déplacent pour les rejoindre. Chaque groupe est une communauté et nous espérons que la formation et ses informations auront un impact sur leur vie et activité ». En allant vers ces femmes, cela a l’avantage de les motiver plus. Une manière pour qu’elles ne brandissent pas le prétexte de la distance, du temps qui pourrait conduire donc à l’abandon du programme.

  • Les activités de JADE à travers l’ouverture des centres dans la ville de Tengrela

L’ONG JADE a respectivement ouvert un centre avec les effectifs suivants dans 5 quartiers de Tengrela. Le groupe 1 est logé au quartier senoufo et compte 30 auditrices et est animé par M.DIABATE Brahima. Le groupe 2, au quartier SOKOURA Chez Mme SYLLA est animé par M. YAO Yao Lambert et compte aussi 30 auditrices. Le Groupe 3 est logé Chez les SOEURS et a pour monitrice, Mme KONE Fatoumata avec 25 auditrices. Le groupe 4 se trouve au sein de la Bibliothèque Sita Diallo au quartier résidentiel. Animé par M. KOFFI Kouakou Simplice, il compte 17 auditrices. Enfin, le groupe 5 se trouve dans le village DANZOUROU, à 7 km du centre-ville. Un groupe exceptionnel de 15 femmes animé par Mme BAMBA Tiémongo.

Les 5 groupes, les 3 moniteurs et 3 monitrices, ainsi que les 120 auditrices ont reçu des kits complets pour mieux mener les sessions d’apprentissage, en présence de Monsieur DOA Seny, Conseiller en Alphabétisation à l’IEPP de Tengrela, des autorités traditionnelles, associatives et religieuses des communautés engagées dans ce programme qui prendra fin en Mars 2024.

Photo de famille de femmes ayant reçu des kits pour la formation, crédit photo ABC

 Les femmes auditrices éprouvent un grand engouement. Elles espèrent que le projet à son issue aura une suite pour compléter leur formation. Mme Koné Fatoumata, Monitrice au centre dénommé CHEZ LES SŒURS, reconnait « que le programme vient faire rappeler nos regrets. Pour des apprentissages si simples, nous avons été interdites d’école. Aujourd’hui, nous venons apprendre pour notre commerce, mais, aussi pour nos enfants. »

  • Les perspectives de JADE

Il faut préciser que le prochain atelier se tiendra fin décembre 2023. Il portera sur la santé sexuelle et la santé de la reproduction, ainsi que le planning familial. Des sages-femmes et infirmières du département animeront cette rencontre. Ce thème assez intéressant sera pour les femmes une autre occasion encore de s’informer sur cette question de la santé sexuelle de la femme qui est un sujet tabou.

On peut dire pour terminer que l’ONG JADE réalise à travers ce programme un de ses axes stratégiques. Le but est de mieux aider les communautés des femmes à être autonomes et épanouies. Cela est gage de développement.


FESTIVAL SCOLAIRE DES ARTS ET DE LA CULTURE DE TENGRELA (FESACT 2023) 1re EDITION

Tengrela, ville située dans le nord de la Côte d’Ivoire à 632.6 km d’Abidjan, abrite en son sein la bibliothèque MCDS (Maison Connectée Des Savoirs) Sita Diallo. Cette bibliothèque construite tout récemment a connu une série d’activités le 31 mai dernier : la première édition de la FESACT (FEstival Scolaire des Arts et de la Culture de Tengrela).

FESACT 2023, Prestation de candidats au foyer polyvalent de Tengrela, crédit photo FESACT 2023

Le mercredi 31 mai 2023 se sont tenues les phases finales du FESACT. Cette finale survient après les étapes de lancement du festival, la formation de délégués de communauté scolaire et la présélection qui ont eu lieu dans le mois d’avril dernier. Ceci est l’œuvre de l’association JADE qui œuvre ainsi à travers sa bibliothèque MCDS. Cette association a pu bénéficier de la collaboration de l’IEPP (Inspection de l’Enseignement Primaire Public), la Direction départementale de la promotion de la jeunesse, la radio BINKADI et le comité local de la croix rouge.

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La bibliothèque Sita Diallo de Tengrela : l’inauguration

À ce festival, l’on a enregistré 17 écoles inscrites. Mais seulement 5 ont pu gravir les échelons et arriver en phase finale. Chacune des écoles a été confrontée à 10 disciplines. Il y a eu : la lecture, le dessin, la dictée, l’éloquence, la poésie, la tenue traditionnelle, la chanson traditionnelle, la danse, le théâtre, le conte. C’est dire que les élèves de ces différentes écoles ont fait montre de leur savoir-faire. Cela a été pour eux l’occasion de faire preuve de créativité et ils ont surtout étalé leur connaissance.

Différentes allocutions au FESACT 2023, crédit photo FESACT 2023

Le festival a débuté avec le discours d’ouverture du Commissaire Général M. Coulibaly Aly Badra et du Directeur départemental de la Promotion de la jeunesse, M. Alban Koré. De nombreuses personnalités éducatives, administrative, religieuse et coutumière – le Chef de Canton en chef – ont honoré de leur présence, ce festival et ont passé entièrement la journée avec les festivaliers. Il convient de comprendre que les organisateurs ont réussi à faire dérouler le festival sur deux espaces géographiques différents. La MCDS de Grand-Lahou et de Tengrela où se sont déroulés les concours individuels. Au foyer polyvalent de Tengrela l’on a pu assister aux concours de scène et de groupe.

Prestation de candidats sur scène au foyer polyvalent de Tengrela, crédit photo FESCAT 2023

À l’issue des festivités et compétitions sous le regard attentif du chef de canton de Tengrela, 19 prix ont été attribués aux lauréats. Ce sont : 13 aux meilleures écoles participantes aux concours, 3 prix d’honneur, 1 prix du mérite et 2 prix spéciaux aux personnes soutenant les activités de la promotion de la lecture, du livre et des arts dans la ville du Tin. À ce premier festival, l’on a enregistré une surprise. L’EPCNDA a raflé 8 prix individuels sur 10 et s’est vu attribuer le super prix FESACT 2023.

« J’ai mesuré à travers cette expérience, les difficultés de tous les promoteurs de la culture, particulièrement ceux du segment livre et lecture et salue leur niveau de RÉSILIENCE et Dextérité, mais se dit satisfait. »

Monsieur Badra Aly Coulibaly, responsable du comité d’organisation

Devant tous ces efforts fournis, l’on ne pouvait être qu’admiratif. Il est clair qu’une telle organisation n’a pas été facile. Réunir tant de personnes pour faire la promotion du livre, de la lecture est vraiment difficile. Pourtant, il faut le faire et encourager ceux ou celles qui n’hésitent pas à faire de telle promotion. C’est la raison pour laquelle le comité d’organisation de cette 1re édition du FESACT avec à sa tête M. Badra Aly Coulibaly ne s’est pas empêché de remercier sincèrement ceux qui ont prix part à l’organisation de ce festival. C’est alors avec émotion qu’il a reconnu « avoir mesuré à travers cette expérience, les difficultés de tous les promoteurs de la culture, particulièrement ceux du segment livre et lecture et salue leur niveau de RÉSILIENCE et Dextérité, mais se dit satisfait ».

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FESACT 2023 première édition terminée, rendez-vous l’année prochaine avec de nouveaux défis bien évidemment.


CELEBRATION DE L’EXCELLENCE A LA BIBLIOTHEQUE SITA DIALLO DE TENGRELA

Le lundi 6 juin dernier, la bibliothèque Sita Diallo de Tengrela a marqué son histoire par la célébration de l’excellence. Ainsi eut lieu l’épisode 7 du programme d’animation scolaire récréation de l’excellence (#PRE7). Cette journée est l’œuvre des associations @JADE et @GS Siamois.

  • La cérémonie

Les associations @JADE et le Groupe Scouts Siamois (@GS Siamois) comme à leur accoutumé depuis un moment ont organisé la 7e édition du Programme d’animation scolaire Récréation de l’excellence (#PRE7). Cette édition s’est tenue à la bibliothèque Sita Diallo de Tengrela le 4 juin dernier. Tengrela est une ville située dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire. Ces différentes associations ont très vite compris l’importance de ces journées d’excellence qui sont comme un moyen pour encourager les élèves à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Au total, l’on a enregistré 7 champions qui ont reçu des lots suite à une série d’épreuves auxquelles ils ont été confrontés. Ainsi, placée sous l’égide de M. Koré, Directeur départemental de la jeunesse et de l’instruction civique de Tengrela, la cérémonie a distingué les 4 meilleurs candidats de CM2 du concours sur les 120 inscrits et 3 élèves de terminale du lycée de la dite ville. Tous ont été soumis entre janvier et mai à une série d’épreuves.  Les épreuves ont concerné la dictée, la lecture, l’orthographe, la culture générale et la grammaire pour les élèves de CM2. Les élèves en terminale ont été confrontés à la dissertation et au commentaire dans les disciplines suivantes : #français et philosophie.

  • Les lots des lauréats

En cette journée d’excellence, les élèves méritants ont été à l’honneur. Chacun des lauréats a reçu un lot : des livres, annales et des goodies. Comme cerise sur le gâteau, des enveloppes d’argent ont été distribuées aux lauréats. Les montants reçus vont de 5 000 XOF à 50 000 XOF et chaque lauréat en a reçu en fonction de son mérite bien sûr. Nul doute que cela a poussé les autres élèves à les envier.

Ainsi, on peut donc espérer que cette journée et les lots reçus auront le don de les motiver. Comme quoi, les organisateurs de cette cérémonie apportent, comme on aime à le dire, leur grain de sel pour booster le niveau des élèves et susciter en eux par la même occasion, le goût d’apprendre, le goût de la lecture.

Les lauréats ayant reçu leur lot à la bibliothèque Sita Diallo de Tengrela, © Photo : MCDST

  • Les mots des responsables

Les organisateurs de cette journée n’ont pas terminé cette cérémonie sans prodiguer de sages conseils à ces élèves qui sont venus la suivre. Ainsi, M. Molo Kadjo en sa qualité de directeur de la Maison Connectée Des Savoirs de Tengrela (MCDST) a tenu à remercier les officiels et les invités venus suivre cette cérémonie : les directeurs des écoles, le responsable de la bibliothèque de l’IEPP, les parents d’élèves et les candidats aux examens à grand tirage que sont le CEPE pour les CM2, le BEPC pour les élèves de troisième et le Baccalauréat pour ceux de terminale. Il ne pouvait pas clore ses propos sans encourager tous ces candidats. Il leur a souhaité bonne chance face au défi à relever qui les attend.

Prenant la parole, le directeur des Maisons Connectées Des Savoirs M. Ladji Coulibaly a vivement salué l’implication de tous dans ce projet visant à mettre un point particulier sur l’éducation. Profitant de l’occasion, il a invité les élèves à intégrer la visite de la Bibliothèque dans leurs habitudes hebdomadaire. Alors, il dit aux élèves que : « Les leaders et les élites que nous admirons sont avant tout de grands lecteurs. La lecture donne les moyens à chacun de s’ouvrir au monde, de se cultiver et de se distinguer. Ceci (la bibliothèque Sita Diallo de Tengrela) est le vôtre. Aidez-nous à le rendre vivant en participant à chacune de ses activités ».

Il faut préciser que depuis 8 ans, l’association JADE et le Groupe Scout les Siamois (GS Siamois) ont initié ce programme dans des villes de la Côte d’Ivoire. On en dénombre 5 aujourd’hui : Grand-Lahou, Tanda, Kouibly, Aboboté (quartier de la commune d’Abobo dans le district d’Abidjan) et Tengrela qui est à sa première édition.

Ce programme a rassemblé des centaines d’enfants de tout horizon, des élèves du primaire et du secondaire autour de la lecture, de la dictée, de la rédaction, du sport, du dessein, du théâtre et de la danse. Comme on le voit, les organisateurs accordent du prix à l’excellence. Ils veulent donner à chaque enfant, à chaque élève, à chaque adolescent, l’occasion de donner le meilleur de lui-même. Ce qui s’emboîte parfaitement avec le vœu de la ministre Mariatou Koné.

  • Les remerciements

Une telle cérémonie riche en couleur ne peut voir le jour sans l’aide de personnes qui aiment la culture et croient à une amélioration du niveau des apprenants qui, ces dernières années, est loin d’être reluisant. Les organisateurs ont donc tenu à remercier tous ceux qui se sont disposés pour la réussite de cette journée. Ainsi, ils ont remercié : M. Diarra Youssouf pour la confiance mis en ce projet à travers ses dons en numéraire et bien entendu sa sympathie. MM. Coulibaly Djakaridja et Mohamed Ladji qui ont assuré le transport de matériels ayant servis à la cérémonie et les écharpes n’ont pas été oubliés. Ils sont ainsi remerciés pour leur soutien sans faille et leur volontariat pour cette journée d’excellence.

MM. Coulibaly et Doudou ont reçu de la part des organisateurs, les remerciements chaleureux pour leur partenariat et les dons qu’ils n’hésitent pas à envoyer pour les lauréats notamment pour cette journée : des goodies Codys.

Également, M. Affi Olless, venu de Kentucky aux USA, a été remercié pour sa présence. Il a ainsi témoigné de son adhésion à ce genre de cérémonie. Aussi, le volontariat dont il sait faire preuve témoigne de sa présence à cette journée.    

En outre, il faut souligner que ces épreuves auxquelles les élèves ont été confrontés sont l’œuvre de professionnels dans l’enseignement. Ce sont Mmes et MM. les Directeurs et enseignants de TENGRELA GRANDIRA (TG) : propulseur de développement éco&social pour leurs implications dans la mobilisation, la confection des épreuves et des corrections. Ainsi donc, leur action a été saluée par les organisateurs. La librairie Lena du Docteur Kane Aminata n’est pas restée en marge pour ces actions posées. Elle a aussi été remercié pour tout ce qu’elle a fait pour cette cérémonie.

La MCDS de Tengrela a, par cette cérémonie, mis un point final à ses activités pour cette année scolaire qui s’achève. Rendez-vous a donc été pris pour le mois de novembre 2022 à Grand-Lahou. Une autre cérémonie est donc prévue où les lauréats de cette ville recevront leurs lots. Il faut préciser qu’elle se tiendra au cours du Festival International Efrouba du #Livre.   


L’EXCELLENCE CÉLÉBRÉE À GRAND-BASSAM

Le vendredi 27 mai dernier, les lycées modernes 1 et 2 Grand-Bassam étaient en fête. Ce fut la journée de l’excellence et du mérite qui a consisté à primer les meilleurs élèves et personnels des deux établissements secondaires. Cette journée a été parrainée et présidée par un ancien du lycée moderne Grand-Bassam : il s’agit du ministre Abdourahmane CISSE secrétaire générale de la présidence ivoirienne.

  • L’arrivée et installation des officiels

         À l’instar du lycée Dominique OUATTARA Kong, et aussi pour être dans la droite ligne du vœu de Madame la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Madame Mariatou KONE qui se bat pour une école de qualité, les lycées modernes 1 et 2 Grand-Bassam ont célébré l’excellence. Ces deux lycées ont donc marqué un temps d’arrêt pour célébrer les élèves qui par leur travail ont réussi à se démarquer de leurs camarades et aussi quelques membres du personnel. Ainsi, les meilleurs élèves des deux lycées modernes ont été félicités pour leur travail. Pour cette occasion, les proviseurs des deux lycées : monsieur KRAMOKO Samassi et madame N’DA, respectivement proviseur du lycée moderne 1 et lycée moderne 2, ont reçu dans leurs établissements des illustres invités au nombre desquels un ancien du lycée moderne Grand-Bassam : Monsieur le Ministre Abdourahmane CISSE, parrain de la cérémonie.

         La cérémonie a débuté vers 14 heures pour se terminer à 17 heures. Après l’installation des chefs traditionnels, garant de la tradition et des invités, le ministre Abdourahmane CISSE a fait son entrée avec à sa suite Monsieur le Maire de Grand-Bassam Jean Louis MOULOT, les autorités administratives de la ville de Grand-Bassam, les autorités du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, de la direction régionale de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation d’Aboisso et celles de la direction départementale de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation de Grand-Bassam.

  • Les allocutions

Parmi les faits marquants cette journée d’excellence, il y a les allocutions qui ont débutées avec monsieur KOKO Yao professeur de lycée option physique-chimie du lycée moderne 1 Grand-Bassam qui a souhaité la bienvenue aux officiels. Il faut préciser que Monsieur KOKO a été le professeur de physique-chimie du ministre Abdourahmane CISSE alors qu’il était élève en classe de terminal C dans le lycée.

Alors, monsieur KOKO a fait plaisir à l’assistance en retraçant le parcourt du ministre quand il était élève dans le lycée et aussi son parcourt professionnel. Il n’a pas omis des anecdotes qui laissent transparaitre que le ministre a très tôt affiché sa volonté de réussir dans la vie. Monsieur Koko n’a pas aussi manqué de le hisser comme modèle de réussite. Il a alors, exhorté les élèves à étudier, à prendre au sérieux les études, car cela est la clé de réussite dans les études et aussi dans la vie. Ils doivent suivre ces conseils pour un jour eux aussi réussir et pouvoir pourquoi pas occuper d’important poste dans le pays.

Monsieur KOKO Yao a clos ses propos en faisant des doléances à monsieur le ministre notamment l’absence jusqu’à ce jour de salle de professeurs pour les deux lycées modernes. L’accolade entre le maitre et l’élève entre le professeur de physiques-chimie et le ministre a eu le don d’émouvoir tout le monde.

Durant son allocution, Monsieur le Maire MOULOT a remercié encore une fois le ministre Abdourahmane CISSE pour ses actes forts qu’il a posés pour le lycée comme sa réhabilitation en 2016. Il n’a pas manqué de féliciter les chefs d’établissement des deux lycées, le personnel d’encadrement et le personnel enseignant pour tout le travail abattu tout au long de cette année scolaire 2021-2022 qui tire allègrement vers sa fin.

Le personnel enseignant sur la droite et les élèves à primer sur la gauche, photo GK

  • Les meilleurs élèves et personnels célébrés

Les élèves méritants ont reçu par leur suite chacun un lot de différente nature en fonction de leur mérite. Aussi quelques conseils d’enseignement, par leur organisation et abnégation au travail, ont reçu des lots chacun et des mots de félicitation.

Des élèves primés avec les officiels, photo GK

Les conseils d’enseignement primés avec les officiels, photo GK
  • Allocution du ministre Abdourahmane CISSE, parrain de la cérémonie

L’un des moments clés a été l’allocution de celui qui fut jadis élève du lycée moderne Grand-Bassam de 1996 à 1999 : le ministre Abdourahmane CISSE. Il faut préciser que le lycée moderne Grand-Bassam qui était jadis un seul lycée a été scindé en deux pour être à présent deux lycées.

Le ministre Abdourahmane Cissé durant son allocution à cette journée d »excellence
, photo GK

Les premiers mots du ministre ont été des félicitations à l’endroit de l’administration des deux lycées, du personnel d’encadrement et des enseignants qu’il a félicités pour leur sens du devoir, leur abnégation à la tâche.

Retraçant son parcours dans le lycée, il a encouragé les élèves à étudier. Il leur a fait savoir que malgré les difficultés, ce qu’il ne faut pas faire est d’abandonner ou encore de se laisser gagner par le découragement.

Le concernant, il a dit marcher pour venir au lycée, malgré la situation modeste de ses parents, il ne s’est jamais laissé abattre. Il avait un rêve, il avait des passions qu’il a tenu à voir se réaliser. Comme il l’a dit lui-même « Quel que soit ton rang social, si tu travailles sérieusement, tu peux réussi dans la vie »! Certes, le concernant on pourrait parler du facteur chance comme il l’a souligné lui-même, mais la détermination à réussir paie toujours.

Il a dit aux élèves d’avoir un rêve qu’ils aimeraient voir se réaliser et se projeter dans ce rêve : « Il faut être audacieux pour voir se réaliser son rêve ». S’érigeant lui-même comme modèle, il leur a dit que réussir dans la vie est possible, « mais il faut de la persévérance, car dans la vie, il y a des hauts et des bas ». Le plus important donc selon les dires de monsieur le ministre est de ne jamais désespérer. Voici pourquoi il a fait comprendre aux élèves que « Quel soit l’endroit où on vous envoie, battez-vous pour être les meilleurs ».

Le ministre a terminé son allocution non sans encourager les filles à étudier sérieusement, à mieux se concentrer sur leurs études. L’on enregistre chaque année scolaire des milliers de filles enceintes alors qu’elles sont encore à l’école. Le ministère de l’Éducation nationale ne cesse de sensibiliser tous les acteurs du système éducatif y compris les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes qui en sont les principales victimes pour l’éradication de ce fléau qui hypothèque l’avenir de milliers de filles.

Le ministre a par la suite remis la somme de 1 million aux enseignants des deux lycées. Ce geste du ministre a été salué par l’ensemble du personnel enseignant. Après la photo de famille, la cérémonie s’est terminée par un cocktail.


La bibliothèque Sita Diallo de Tengrela : l’inauguration

Ville située dans le nord de la Côte d’Ivoire à 632.6 km d’Abidjan à vol d’oiseau et frontalière avec le Mali, Tengréla s’est vue offert une bibliothèque : la bibliothèque MCDS (Maison Connectée Des Savoirs). Ce joyau sorti de terre tout récemment a tout pour faire le bonheur des élèves de cette ville et aussi des amoureux du livre.

  • Les architectes, pilotes du projet et les donateurs

L’on doit la construction de cette bibliothèque à une brochette de personnes de bonne volonté. Ces dernières, animées par le désir de promouvoir le livre, n’ont pas hésité à matérialiser ce désir. Ainsi, ce projet piloté à distance par le cabinet d’architecture « Hypothesis atelier» composé de jeunes architectes et humanitaires suisses et colombiens basés à Genève et Séoul, a débuté en juin 2021 et a pris fin en novembre 2021. L’on doit son équipement en livre à Madame Capiaux S. de Belgique et à une longue chaîne de solidarité amicale et fraternelle présente sur les 5 continents.

  • La cérémonie

Le 15 février dernier, devant les autorités politiques, administratives, coutumières, religieuses, éducatives, les donateurs, les parents, les enfants, les jeunes, les ouvriers, les techniciens, des architectes ayant contribué à la construction de la bibliothèque… a eu lieu l’inauguration officielle et l’ouverture de la bibliothèque MCDS baptisée « Sita Diallo de Tengréla ».

Autorités et invités devant la bibliothèque MCDS « Sita Diallo » de Tengrela pour son inauguration, crédit photo: ABC

Cette cérémonie a débuté avec la libation pour honorer et remercier les mânes des ancêtres. Il a après été question des discours et présentations. Le Directeur Oka Ismaël de la Clinique Juridique de Korhogo a animé le premier atelier sur les #VBG (Violences Basées sur le Genre). Cet atelier a permis de souligner les dangers liés à ce fléau. L’occasion lui a donc été donné de sensibiliser la population sur la nécessité de l’enrayer définitivement.

  • Le programme d’ouverture et la direction de la bibliothèque

La bibliothèque MCDS sera ouverte sur deux (2) jours de la semaine c’est-à-dire les MERCREDI après midi et SAMEDI matin. Sa direction est confiée à Mme Koné Aminata, Sociologue et M. Molo Kadjo, Éducateur de l’enseignement secondaire. Pour bénéficier des services de cette bibliothèque, un abonnement est requis.

  • Les perspectives pour la bibliothèque MCDS

La bibliothèque MCDS tient à occuper sainement les jeunes. Pour cette raison, elle offre un programme alléchant. Ainsi pour 2022, il sera lancé deux concours littéraires, un concours de photographies, deux conférences et un atelier informatique. On peut dire que la jeunesse et les amoureux du livre pourront passer d’excellents moments dans cette bibliothèque. Il faut souligner que ce lieu se veut un lieu où le savoir pourra être distillé. Cette bibliothèque tient à encourager l’ensemble de la population, les jeunes et en particulier les élèves à la lecture. Quand on sait tout le bien de la lecture, pareille initiative ne peut qu’être encouragée. Surtout qu’aujourd’hui les jeunes s’y adonnent de moins en moins.

  • Les remerciements

Les remerciements sont adressés à toutes les personnes, associations, organisations, institutions qui ont cru en ce projet et l’on soutenu depuis 2017. L’on tient à remercier les DD Jeunesse et Santé de Tengréla, au chef de Canton, aux #ScoutsCatholiques de Tengréla pour leur soutient à cette cérémonie du 15 janvier.


Violences basées sur le genre : à Kong, des élèves sensibilisés

La violence basée sur le genre demeure un fait inquiétant qui demande des solutions idoines. Dans la recherche de solutions contre ce fléau, on est parfois tenté d’agir en amont sur des esprits plus jeunes. Cela pourrait les préparer à avoir un comportement exemplaire susceptible déradiquer ce fléau. C’est ainsi qu’il faut comprendre cette initiative menée par l’ONG : la clinique juridique de Korhogo. Cette ONG agit précisément dans la défense de droit de l’homme.

En effet, l’année scolaire tirant vers sa fin, le samedi 27 mars 2021 dernier, dans la salle de réunion de la mairie de Kong a été organisée une rencontre avec des jeunes de ladite ville. Kong est une ville située dans le nord de la Côte d’Ivoire à 585 km d’Abidjan. Comme mentionné dans l’Acte constitutif de l’UNESCO de 1946, « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». Ainsi, cette initiative n’a pour d’autres fins que d’agir sur des esprits jeunes. Cela, afin d’établir les bases de ce qui pourrait conduire à une véritable éradication de ce fléau. Alors, la Clinique Juridique de Korhogo portée par l’association ivoirienne des femmes juristes s’est entretenue avec 56 jeunes, âgés de 14 à 23 ans, sur les violences basées sur le genre (VBG).

 La séance animée par M. OKA Yahi K.Ismaël, suivie d’échanges, a permis de passer au crible les différents aspects de ces violences dont sont victimes de nombreuses jeunes filles particulièrement. Ces dernières, faute d’informations, se laissent ronger par l’amertume et se barricadent dans un mutisme. Les notions de mariage forcé, de scolarisation de la jeune fille, de viol, ont aussi été abordées sans tabou.

Selon M. OKA, « Au Nord de la Côte d’Ivoire, au nom de certaines cultures, des femmes subissent des violences de tout genre. Il faut briser le silence pour rompre la chaine de ces violences, pour qu’elles soient épanouies ». Du côté de l’auditoire, le message semble avoir titillé plus d’un esprit. Mlle Touré Fatoumata, élève de terminale, avoue : « nous ne savions pas qu’il était possible de dénoncer les violences et avoir la possibilité d’être défendues. Maintenant, grâce à cette rencontre, j’ai appréhendé de nombreuses notions. Je suis mieux avertie ». C’est la preuve que l’ignorance favorise la continuité de ce type de violence.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Grain Pédagogique, une initiative citoyenne dont le responsable est M. Aly Badra Coulibaly, qui assure la continuité pédagogique hors de l’école. Alors, il faut préciser que ce cadre est animé essentiellement par un groupe d’enseignants, de scouts du Centre de Jeunes Maison Connectée des Savoirs. C’est une lucarne spéciale pour écouter et répondre à tous les besoins que certains apprenants ont honte d’exprimer en Classe. Tribune mensuelle d’échanges, c’est un cadre de socialisation.

Les participants ont eu droit à du bon thé qui a agrémenté cette belle rencontre, qui s’est terminée dans une atmosphère de joie et de plaisir partagé. Les jeunes, visiblement contents, sont rentrés chez eux après avoir été bien enseignés sur ce fait de société qui est la violence basée sur le genre, fléau à éradiquer.


JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’HOMME LE 19 NOVEMBRE : UNE JOURNÉE MÉCONNUE

Tout comme la journée mondiale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, chaque 19 novembre est aussi célébrée la journée internationale de l’homme. Malheureusement, cette journée où l’individu de genre masculin est célébré passe comme sous silence. Elle ne connait pas d’attrait contrairement à la journée mondiale de la femme dans un monde où l’égalité du genre s’affiche de plus en plus.

La question que tout homme peut bien poser ou se poser est : pourquoi ce manque d’attrait quand il s’agit de la journée internationale de l’homme ? À cette question, il est tout de même difficile de trouver une réponse qui peut être acceptée par tous. Tout comme la femme, l’homme a aussi besoin que dans le monde, l’on puisse au cours d’une journée réfléchir sur sa condition de vie.

  1. Pourquoi une journée internationale de l’homme ?

Dans l’entendement de certaines personnes, une telle journée n’a pas son lieu d’être. D’autres diront que cette journée ne peut intéresser personne puisqu’il s’agit de l’homme en tant qu’individu de genre masculin. « Qu’est-ce que l’on peut bien faire d’une telle journée ? » dira-t-on. C’est à croire que l’homme n’a pas à se plaindre de sa condition sociale. Pourtant, les observations menées démontrent que l’homme aussi a besoin que l’on s’interroge sur sa situation. Au dire de son initiateur, le professeur d’université en Histoire, Jérôme Teelucksingh, il s’agit de mettre en évidence les problèmes spécifiques de la gent masculine. Il faut savoir que cette journée internationale de l’homme est née le 19 novembre 1999 à Trinité-et-Tobago et est célébrée dans plus de 60 (soixante) pays. C’est vraiment peu quand on sait que les hommes vivent dans tous les pays du monde. Cela fait 21 (vingt et un) ans qu’existe cette journée. Il est difficile de comprendre cette participation timide à travers le monde.

2. Les objectifs de cette journée

Toutefois, cette journée s’est donné pour objectifs de :

  • Promouvoir les modèles masculins ; pas uniquement les stars de cinéma et les vedettes du sport, mais les ordinaires comme les hommes de classe ouvrière qui vivent leurs vies de façon honorable et honnête.
  • Célébrer les contributions positives des hommes à la société, à la communauté, à la famille, au mariage, aux soins des enfants et à l’environnement.
  • Se concentrer sur la santé et le bien-être des hommes : socialement, émotivement, physiquement, sexuellement et spirituellement.
  • Dévoiler la discrimination contre les hommes ; dans les secteurs des services sociaux, des attitudes sociales, des attentes, de la loi et des sanctions judiciaires.
  • Améliorer les relations entre les sexes et pour promouvoir l’égalité.
  • Créer un monde plus certain et meilleur pour les garçons et les hommes, un monde où ils peuvent vivre en pleine sécurité et grandir en vivant leur plein potentiel.

Comme on le voit, la gent masculine n’est pas exempte de difficultés ou de problèmes contrairement à ce que peut bien penser l’opinion commune. A ces objectifs sus-mentionnés on peut ajouter les cas de maladie. Nous avons le cancer de la prostate par exemple qui touche chaque année des milliers d’hommes. Il faut apporter des soutiens à ces hommes victimes de maladie. Il faut les sensibiliser sur les dangers de ces maladies ou même pour des séances de dépistage. Cela peut sauver des vies. Aussi, il faut souligner que de nombreux hommes exercent des métiers à risque plus que la femme.

Homme tirant une charrette, ph: basango.info

Il convient de se pencher sur ces cas pour trouver une solution afin de soulager ces braves hommes. Ces deniers, pour nourrir leur famille, ne reculent devant rien. La question de la grande pauvreté enregistrée aussi dans le rang des hommes demande que l’on s’interroge véritablement sur la situation de l’homme. Il est aussi impérieux t’apporter des solutions à ces problèmes que rencontre l’homme. Il faut venir en aide à ces hommes qui en ont grandement besoin.   


Les enfants à l’honneur à la maison connectée des savoirs

Occuper les enfants sainement le temps des vacances est l’objectif que s’est assignée la MCDS (Maison Connectée Des Savoirs) de Grand-Lahou. À cet effet, le samedi 22 août dernier, les enfants ont eu droit à des ateliers qui les ont à la fois égayés et instruits.

 La maison connectée des savoirs de Grand-Lahou a organisé des ateliers de formation pour les enfants de moins de 12 ans et ceux de 12 à 16 ans. Il a été question des ateliers de bricolage et d’anglais.

Cette initiative, aux dires d’Ali Badra Coulibaly responsable de ce centre polyvalent à savoir la maison connectée des savoirs, permettra d’occuper sainement les enfants durant ces vacances scolaires.

Ainsi, le matin de cette journée de vendredi 21 août, les enfants de 12 à 16 ans ont pu, sous l’œil vigilant des formateurs, apprendre à fabriquer un cahier. Cela pour beaucoup d’entre eux a été une belle expérience. L’on pouvait voir sur leur visage le sérieux qu’ils affichaient pour réussir cette activité. Cet atelier de bricolage peut d’ailleurs être inscrit au rang des activités d’apprentissage qui concerne la vie scolaire. En effet, la vie scolaire selon la direction de la vie scolaire se donne pour but de former le leadership de l’enfant, de le rendre responsable, de développer chez lui très tôt l’esprit d’entrepreneuriat. Plus qu’une journée récréative, cela permet aux enfants d’être confrontés à d’autres défis et d’apprendre aussi de nouvelles choses.

Alors que se tenait cet atelier, les moins de 12 ans apprenaient quelques mots et expressions anglais. C’était pour eux un moment merveilleux. Ils étaient heureux d’apprendre des mots dans cette nouvelle langue dont ils ont entendu parler.

Ce petit monde après le déjeuner a participé à l’atelier d’anglais. Les enfants dans leur ensemble ont appris des mots, des expressions et même à formuler des phrases en anglais. Cela a concerné les parties du corps humain, les jours de la semaine, l’appellation de quelques couleurs et des fruits bien connus des enfants. Ils répétaient avec joie en chœur les mots et expressions qu’ils entendaient. C’était merveilleux de voir que certains se donnaient beaucoup de mal pour prononcer correctement ce qu’on leur disait.

Ces heures passées avec les enfants à la maison connectée des savoirs de Grand-Lahou ont démontré combien de fois ces types de journées leur sont profitables.

Toutefois, il faut souligner qu’un point gênant s’était produit la veille de cet heureux évènement. En effet, la MCDS de Grand-Lahou a été perquisitionnée. La police et la gendarmerie de la ville, ont procédé à la perquisition de ce centre polyvalent d’après des informations qui leur sont parvenues. Alors que les préparatifs pour ces ateliers se faisaient, du matériel précisément des tentes et des sacs de couchage devant servir à accueillir les encadreurs avait été convoyé dans ce centre.

Certaines personnes ont vite fait d’informer la police et la gendarmerie que des armes ont été cachées dans ce centre. Arrivés sur les lieux, ayant trouvé le centre fermé, les différents agents ont dû faire le guet. C’est le matin du vendredi 21 août que la perquisition a été faite et rien de compromettant n’a été trouvé. Comme quoi, la psychose qui est si présente dans le pays à l’approche des élections présidentielles et qui grandit, a occasionné cela.

Ce que l’on peut retenir, c’est que les différents ateliers organisés dans ce centre polyvalent qui est la MCDS se sont bien déroulés et les enfants qui y ont participé garderont longtemps en mémoire ces merveilleux instants vécus.