L’accident vasculaire cérébral, un problème majeur de santé publique !

Article : L’accident vasculaire cérébral, un problème majeur de santé publique !
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11 février 2017

L’accident vasculaire cérébral, un problème majeur de santé publique !

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est un véritable tueur. On ne sait jamais ni quand ni où il va frapper. En réalité nul n’est à l’abri d’un AVC, il frappe jeunes, vieux, hommes, femmes, sportifs ou non. Ses victimes se comptent par milliers : on enregistre chaque jour dans le monde beaucoup de personnes fauchées par cette terrible pathologie. Essayons de connaître un peu mieux l’AVC afin de faire face à cette menace qui est au dessus de notre tête comme une épée de Damoclès.

L’AVC représente la deuxième cause de mortalité dans le monde et dans les pays en voie de développement. Il se classe derrière les maladies cardio-vasculaires et devant les maladies infectieuses à savoir les infections pulmonaires ou diarrhéiques, la tuberculose, le sida ou le paludisme. Les personnes victimes d’AVC qui s’en sortent vivent parfois avec des séquelles. Il nous appartient aujourd’hui de comprendre au mieux ce tueur redoutable qu’est l’AVC afin de faire face en cas de crise mais aussi de connaître les signes avant-coureurs s’ils existent, nous verrons aussi ce qu’il est recommandé de faire pour l’éviter.

  • Qu’est-ce que l’accident vasculaire cérébral ?

L’AVC correspond à une lésion cérébrale. Cette lésion est provoquée par une interruption de la circulation sanguine vers le cerveau qui se voit privé d’oxygène. Cette affection qu’est l’AVC survient à la suite d’un problème au niveau des artères du cerveau. Quant aux différents types d’AVC, on distingue : l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique. Dans l’AVC ischémique, une artère cérébrale est obstruée à cause de la présence d’un caillot de sang et en ce qui concerne l’AVC hémorragique, on observe une rupture de l’artère provoquée le plus souvent par une hypertension artérielle.

Accident vasculaire cérébrale
AVC Accident vasculaire cérébrale ischémique et hémorragique, actusmediasandco.com
  • Causes de l’AVC

L’AVC est craint parce-que c’est une pathologie grave. Il peut survenir partout et à tout moment de la vie d’un individu. Il est donc essentiel d’en connaître les causes. Il faut savoir qu’un accident vasculaire cérébral peut avoir deux causes possibles : il peut être provoqué par l’obturation d’un vaisseau sanguin par un caillot de sang présent dans l’artère, provocant ainsi l’interruption de la circulation sanguine cérébrale dans le cerveau, c’est l’AVC ischémique. Il arrive que l’AVC ischémique survienne à la suite d’un AVC ischémique transitoire (AIT). En effet, l’AIT ressemble à l’AVC ischémique, mais ici la victime récupère assez vite et les symptômes disparaissent dans les 24 heures. Les AIT affectent beaucoup plus les personnes âgées de plus de 65 ans, mais ils peuvent aussi affecter celles de moins 65 ans. Il faut souligner que les accidents ischémiques sont les plus fréquents que les AVC. Il est bien de savoir que les facteurs de risque d’un AIT sont similaires à ceux d’un AVC. Ainsi, parmi ces facteurs, on peut citer l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, le tabagisme, la sédentarité, la maladie cardiaque et les arythmies, l’ingestion importante d’alcool, à cela s’ajoute aussi l’âge qui est un facteur que l’on ne peut éviter et le diabète.

À côté de ce qui vient d’être dit, une autre cause possible de l’AVC est l’AVC hémorragique. Cette forme d’AVC est moins répendue mais c’est la plus grave. L’AVC hémorragique est en général causé par une hypertension de longue date. Les personnes hypertendues sont donc sujettes à ce type d’AVC qui peut survenir suite de la rupture d’une artère du cerveau, là où pourrait se trouver un anévrisme.

En clair, un accident vasculaire hémorragique est provoqué par un saignement à l’intérieur du cerveau, inondant de la sorte le cerveau et interrompant la circulation sanguine. Il faut préciser qu’un anévrisme est un gonflement d’une artère cérébrale ou à la forme d’un petit sac.

Accident ischémique et hémorragique
AVC Accident ischémique et hémorragique, ph. docteurclic.com

 

  • Séquelles de l’accident vasculaire cérébral

Dans toutes les formes d’AVC, le cerveau est privé d’oxygène ce qui entraîne la destruction de cellules du cerveau. Les victimes d’AVC peuvent donc en garder des séquelles. La gravité de celle-ci dépendra précisément de la région du cerveau atteinte et des fonctions qu’elle contrôle. Ainsi, plus la partie du cerveau touchée est grande, plus les séquelles risquent d’être importantes. Certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie), à déglutir, ou encore à mémoriser. Les victimes d’AVC peuvent aussi être atteintes de paralysie plus ou moins importante du corps, certaines personnes auront du mal à marcher. À cela s’ajoutent aussi l’incontinence urinaire et les troubles de la vision. Dans tous ces cas les personnes atteintes auront besoin d’aide et d’assistance dans leur vie quotidienne.

Devant la gravité du mal, il serait intéressant de connaître les signes avant-coureurs.

  • Signes avant-coureurs d’un accident vasculaire cérébral

Il faut souligner que la particularité de l’AVC est que ses signes précurseurs sont totalement absents. Les personnes à risque étant les plus exposées doivent donc doubler de vigilance. Mais alors, quels peuvent être les symptômes d’un AVC ?

  • Symptômes de l’accident vasculaire cérébral

L’AVC en général peut causer une perte de conscience ou une paralysie. Mais il existe d’autres symptômes qui sont : des étourdissements, une perte soudaine d’équilibre, un engourdissement d’une partie du visage, d’un bras, d’une jambe ou d’une partie du corps, une confusion, difficulté à s’exprimer ou à comprendre, une perte soudaine de la vue ou une vision trouble d’un œil, un mal de tête subit et intense qui est parfois accompagné de vomissements.

Il est important de savoir que, devant la gravité de ce mal, il faut agir avec diligence quel que soit le symptôme qui se manifeste.

  • Conduite à tenir pendant un accident vasculaire cérébral

Il est difficile de porter son aide à une personne victime d’AVC. Certains réflexes peuvent aider à mieux cerner la gravité de la situation. Ainsi, on peut demander à la victime de sourire, de lever les deux bras ou de prononcer une phrase très simple. En cas d’incapacité de la personne à les exécuter, il faut la mettre en position latérale de sécurité c’est-à-dire placer la victime sur le côté, la tête en arrière, la bouche ouverte et dirigée vers le sol. Cette position l’aide à mieux respirer et appeler au plus vite les secours.

Heureusement, il est possible de prévenir les accidents vasculaire cérébraux.

  • Prévention des accidents vasculaires cérébraux

Il est en effet possible de prévenir les AVC et la prévention demande d’adopter une bonne hygiène de vie. Cela revient à arrêter le tabac, à modérer la consommation de l’alcool. Il est aussi conseillé de pratiquer des exercices physiques et éviter la sédentarité, le maintien d’un poids santé est essentiel dans la prévention du mal. Il faut aussi gérer le stress qui est un facteur clé qui s’avère très néfaste. Il est idéal d’avoir un suivi médical régulier. Pour clore ce chapitre, il est important d’être à l’écoute de son corps, d’être attentif aux moindres symptômes et de consulter un spécialiste en cas de doute.

Pour finir, il est important de comprendre que la question de l’AVC concerne tout le monde, car l’AVC n’a pas de préférence ! Même un bébé peut en être victime. L’essentiel c’est avoir une bonne hygiène de vie et d’écouter son corps pour être à l’affût des moindres symptômes et pour pouvoir agir à temps.

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Merci pour cet article