École ivoirienne: Un secteur au défi non encore réalisé

Article : École ivoirienne: Un secteur au défi non encore réalisé
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1 septembre 2016

École ivoirienne: Un secteur au défi non encore réalisé

Ecole ivoirienne: Élèves admis au BAC 2016 en joie (Ph.Site ElevesMaitresCI)
École ivoirienne: Élèves admis au BAC 2016 en joie (Ph.Site ElevesMaitresCI)

École ivoirienne: L’amélioration des résultats de fin d’année, un défi pour le gouvernement ivoirien

Les résultats de fin d’année scolaire témoignent du marasme qui touche l’école ivoirienne. Le gouvernement mène alors des actions incessantes pour améliorer ces résultats. Bien que le nombre des admis aux examens à grand tirage augmente d’année en année, il faut souligner que le pourcentage reste faible. Pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui se veut pays émergeant à l’horizon 2020 comme le souhaitent le président de la République et le gouvernement, il faudrait agir encore plus efficacement pour faire changer positivement les choses.

Ainsi, en 2015 à l’examen du BEPC le taux d’admis était de 58.62 %  et en 2016 ce taux est passé à 59.11 % soit une augmentation de 0.49 %. Quant au Bac, il faut noter qu’en 2015 l’on a enregistré 39.46 % contre 42.38 % en 2016 soit une augmentation de 2.72 %. Certes ces résultats sont encourageants, mais il faut noter qu’ils ne sont pas suffisants quand on sait que les parents investissent beaucoup dans la scolarisation de leur progéniture. Cela dit, voir son enfant échouer à l’école est un coup dur pour eux. Il serait temps que les autorités les impliquent directement dans la formation de leurs enfants et non laisser reposer cela sur les épaules des enseignants qui se tuent à la tâche pour remplir leur devoir. Il leur est difficile à eux seuls de faire changer positivement ces résultats.

En effet, rares sont les parents qui suivent le travail de leurs enfants, qui les aident afin que leur résultat s’améliore. Beaucoup de parents ne vont pas dans l’école de leur enfant pour prendre contact avec les encadreurs encore moins les solliciter. L’une des causes serait probablement le taux élevé d’analphabète. Alors, il faudrait trouver à cela d’autres stratégies. Si les parents reconnaissent leur place dans la formation de leur enfant, il est clair que se sachant surveillée, leur progéniture pourra prendre les études un peu plus au sérieux. À quelques jours de la prochaine rentrée des classes, l’on espère que le gouvernement fera le nécessaire pour voir ce taux d’admis changer positivement.

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